Bien être au travail = hypocrisie ?

Le sujet du bien-être au travail commence enfin à faire du bruit, car nous avons compris que les salariés sont des êtres humains et qu’ils passent plus de la moitié de leur vie à travailler.


Les entreprises ont donc déjà commencé à installer des lieux de détente, des jeux, elles organisent des sorties, des voyages, elle refont la décoration des bureaux, font intervenir des coachs sportifs, du yoga, des kiné etc…

Elles ont très vite compris que cela ne suffisait pas, car les salariés voient cela comme une hypocrisie, comme un pansement qui voudrait cacher le véritable problème.

Alors, les entreprises font intervenir à présent des coachs, ou embauchent des “hapinness manager”, dont le rôle est de motiver les équipes, en organisant des séminaires sur la pensée positive, des réunions ou des entretiens pour savoir comment être heureux au travail.

Je trouve déjà que l’avancée est considérable, que c’est déjà vraiment bien, et qu’il est bon de continuer à le faire. Mais je pense que ce n’est pas encore fait de la bonne manière, car on est en train de faire de l’idée du bonheur au travail quelque chose de stéréotypé, qui est encore vu comme de la poudre aux yeux par les salariés.

 

Quand allons-nous s’occuper du salarié en tant qu’humain? Dans ses problématiques individuelles? S’occuper de lui véritablement? De sa place à lui et lui seul dans l’entreprise? De ce qu’il aime faire, de l’accompagner dans son épanouissement personnel? De son bonheur que lui seul peut se construire dans l’environnement et non comme un salarié de plus dans un groupe? De ses problématiques humaines et non que professionnelles?

C’est ce que nous attendons tous dans une vie, être heureux déjà avec soi-même, se connaitre, savoir qui nous sommes et comment nous pouvons se sentir utile dans chaque domaine de notre vie.

C’est la raison pour laquelle je ne fais pas un accompagnement au changement classique, mais bien humain pour chaque salarié. Je propose une stratégie inverse de ce que les entreprises proposent, si le salarié ne se sent pas contraint de devoir rentrer dans un moule, il va pouvoir s’épanouir, et donc faire un excellent travail en étant véritablement qui il est.

 

Ce n’est que ma vision du monde, et vous quelle est votre réalité?

 

Clovis Conseils